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Parents antisciences : papy fait de la résistance !

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Je vous l'ai déjà dit, ma grande fifille, 27 ans, attend un bébé . Donc : je vais devenir grand-père . Il vaut mieux que je me le répète plusieurs fois par semaine pour que je percute que je vais être papy , je vous le dis franchement. Non pas que je ne veuille pas : cela me fait plaisir, et de toute façon je n'ai pas le choix . C'est juste que j'ai du mal à réaliser. En revanche il y a un truc que je pourrais me répéter pendant des années, je ne le comprendrais pas : pourquoi diable (j'aime bien cette expression surannée, et puis j'ai l'impression que je vais vraiment voir un diablotin apparaître au détour de la phrase), pourquoi diable, disais-je, ma fille veut absolument souffrir à l'accouchement ? Oui : elle compte refuser la péridurale . C'est mieux pour bouger le bassin pour guider le bébé vers la sortie, me dit-elle. Ce à quoi je me suis bien gardé de lui répondre quoi que ce soit : je ne suis pas une femme, encore moins une femme enceinte, et

La vie de Papa Quinqua : Et en plus, je vais être grand-père !

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Dans quelques mois je vais être grand-père . Je ne percute pas encore. C'est perturbant, magnifique, drôle, mais je ne sais pas comment on fait pour être grand-père...  Etre père, oui, je vois très bien. J'ai eu deux enfants quand j'avais la petite trentaine, ils ont maintenant 27 ans (ma grande fille, qui va être maman) et 23 ans (mon fils, garnement mais autonome). Et une fille quand j'étais à la veille de la cinquantaine , qui a maintenant 6 ans. Niveau expérience variée, j'ai été gâté. Fier d'avoir deux grands enfants jeunes adultes qui s'assument et qui semblent assez épanouis. Fier d'avoir une petite gamine qui grandit magnifiquement bien et qui me voit comme un papa "normal" et non comme un "papa senior" ou, comme je me définis, comme un " papa quinqua ".  Le "métier" de père me passionne, j'adore ça malgré les angoisses que parfois cela provoque (n'est-ce pas les papas ?), et ce n'est pas fini

"Retour de couches" : Papa Quinqua, le book !

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Redevenir papa à 50 ans… Replonger dans les couches (pardon : dans la grande aventure d’une nouvelle vie !), alors qu'on s'est enfin débarrassé de sa primo-progéniture suffisamment grande pour être autonome. Et qu'on devrait tranquillement attendre de devenir grand-père. Un dérapage ? Un besoin d’originalité ? De repousser les limites de la recomposition familiale ? Et si, finalement, pour un homme, c’était le bon âge pour faire un bébé ? Le papa quinqua est expérimenté. Donc serein. Le papa quinqua a l’essentiel de sa carrière professionnelle derrière lui. Donc disponible. Le papa quinqua en a connu d’autres et maté des sacrés coriaces. Donc ce n’est pas un nouveau minus qui va lui faire peur. La papa quinqua est quinquagénaire. Mais il est (presque) aussi en forme qu’un trentenaire d’il y a vingt ans… Pour en savoir plus, lisez les pérégrinations d’un papa quinqua, ses pensées profondes, ses conseils… Du « non pas question » à « ok faisons un bébé », et de la conceptio

Confinement : Le ras-le-bol plein d'avenir de ma gamine

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C'est venu hier en fin de journée. Nous regardions les informations à la télé, comme on le fait régulièrement mais le plus brièvement possible, histoire d'être au parfum des évolutions, mais juste ce qu'il faut pour ne pas être dans l'anxiété permanente. Ma choupinette faisait un câlin à sa maman, et soudain elle dit, pour la première fois depuis le début du confinement : "Quand est-ce que ce sera fini, le conoravirus (sic) ?" On a senti un ras-le-bol dans sa question. Tu aimerais revoir tes copains, tes grands-parents, ton école ? Oui, a-t-elle répondu. Je ne sais pas quand nous serons vraiment déconfinés, et si nous pourrons revoir bientôt physiquement les grands-parents, le grand frère et la grande sœur. Je ne sais pas si l'école va vraiment redémarrer en mai, notamment pour les grandes sections de maternelle (où ma fille est inscrite, donc). Je ne sais pas quand le "conoravirus" sera éradiqué. On lui a dit cela : "On ne sait pas"

Confinement : Stop aux injonctions culpabilisantes à "potentialiser" la période !

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Comme tout le monde je remercie tous les personnels de santé , en les applaudissant tous les soirs, et en me souvenant que dans le monde d'avant, déjà, ils étaient formidables, cela ne date pas de la mi-mars. Comme tout le monde je remercie tous les personnels des services publics qui sont en première ligne, que ce soient les postiers qui ne savent pas ce qu'ils distribuent ni quelles mains infectées ont saisi les poignées des portes d'immeubles qu'ils poussent à longueur de journée ; les éboueurs qui sont directement en contact avec tout ce qu'on peut rejeter par dégoût ou par peur ; les forces de l'ordre qui doivent se coltiner tous les connards qui se croient plus forts qu'un virus... Et je remercie tous les salariés qui n'ont pas le choix du télétravail et qui croisent du monde ou manipulent des objets pas sécurisés, comme les caissières et caissiers , les livreurs , les préparateurs de commande . Je remercie les personnels enseignants , pour l

Confinement : L'aventure est au coin de la rue. Mais pas plus loin.

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Aujourd'hui j'ai fait un truc de dingue . Je n'ose pas dire "un truc de malade " parce que ce n'est pas le moment de jouer sur ce genre de mots. Aujourd'hui, malgré la peur du virus , malgré les interdictions , malgré la police qui vadrouille, je suis sorti de chez moi. Pas pour aller à la boulangerie acheter 34 baguettes, ni à la pharmacie pour dévaliser les Dolipranes 1000, non : pour aller à la benne à compostage . A cinquante mètres de chez moi. Mais j'ai eu beau chercher, le compost, ce n'est pas prévu dans la liste des dérogations au confinement . Pourtant il fallait, ça commençait à pourrir dans le sac, chez moi. Pas bon pour la santé ça, le pourrissement. Alors j'ai coché la case " exercice physique ". C'est pas faux après tout : grâce à cette longue randonnée de cinq minutes, j'ai dû tripler mon score de nombre de pas de ces derniers jours. J'ai ensuite longuement embrassé ma femme, serré ma fille dans mes bra

Confinement : L'envie d'exercice physique s'impose peu à peu...

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Au lendemain du 2e jour d'école à la maison et 1er jour de confinement obligatoire, ça va. Enfin je veux dire : je n'ai encore aucune envie de meurtre de la gamine ou de ma femme, ni de dépeçage du chat, par exemple. Je n'en suis pas à écrire, sur des centaines de pages, "All work and no play makes Jack a dull boy" , comme dans Shining . Si je dérape, je compte sur vous pour me prévenir ou envoyer direct la police à mon domicile. Ok ? Merci. Parce qu'en ce début de 3e jour sans sortir (la dernière sortie un peu conséquente, c'était mon jogging de 15 kilomètres de dimanche matin), je commence à avoir les nerfs qui m'énervent , comme disait ma grand-mère. Oh presque rien, juste un peu moins de patience, un peu plus d'agacement , des nuits avec insomnies . Pour l'instant cela ne se voit pas, c'est intérieur, j'essaie de ne pas faire "profiter" de ma nervosité mes deux "colocs" qui n'y sont pour rien. Pourtant h